La véritable histoire du Sahaj Marg et de la SRCM
Vous trouverez ci-dessous 2 textes de présentation historique : celui d'Elodie, plutôt axé Sahaj Marg, le mien plutôt Shri Ram Chandra Mission. Il faudra sans doute réaliser une synthèse...
L'histoire officielle
Sahaj Marg : enseignement spirituel issu du Raja yoga, créé par Lalaji
Shri Ram chandra Mission : association qui promeut le Sahaj Marg, créée par Babuji
La Shri Ram Chandra Mission nous enseigne que Chariji a succédé à Babuji qui lui-même avait succédé naturellement à Lalaji selon une lignée presque filiale. Et le Sahaj Marg aurait été créé ex-nihilo par ce premier Gourou dès la fin du XIXème siècle.
Les véritables origines du Sahaj Marg
Une origine soufiste volontairement oubliée
Maulana Fazl Ahmad Khan (Hujur Maharaj), né à Raipur dans l'Uttar Pradesh en 1857, était un Maître musulman de l'ordre Soufi de la Naqshbandiyya. Son disciple et successeur, Mahatma Ramchandra Ji (1873-1931), est devenu le premier Maître Soufi non musulman en 1896.
Ses nombreux disciples ont fondé un mouvement issu de son enseignement, le Ramashram Satsang, dans le nord de l'Inde. Parmi les plus importants, on peut citer le Docteur Chaturbhuj Sahai Ji (1883-1957) qui a créé une branche de ce mouvement dés 1930 à Ethath puis à Mathurah dans l'Uttar Pradesh, actuellement dirigée par son fils Hemendra Kumar Ji ; ou bien encore Thakur Saheb Shri Ram Singh Ji (1898-1971) qui a créé une autre branche à Jaipur dans le Rajasthan, actuellement dirigée par son fils Shri Narayan Singh.
Entre 1922 et 1931, Babuji (1899-1983) a rencontré à de rares occasions Mahatma Ramchandra Ji qu'il surnomme affectueusement Lalaji. Celui-ci aurait dit au Docteur Chaturbhuj Sahai Ji en 1930, soit peu de temps avant sa mort : "La part du travail que je n'ai pu finir, c'est à toi de l'accomplir maintenant", d'après le Ramashram Satsang de Mhaturah.
Mais d'après Chariji, le défunt Lalaji aurait établi une inter-connexion avec Babuji en 1944 ou 45 pour le désigner comme son successeur. Quoi qu'il en soit, Babuji fonde la Shri Ram Chandra Mission, association enregistrée à Lucknow, capitale de l'état d'Uttar Pradesh, en 1945. Plus aucune référence directe au Soufisme n'est faite…
Babuji et les prétendants à sa succession
Les années passent, Babuji a 2 filles et 4 fils, il acquière une certaine renommée et la SRCM se développe. Le célèbre docteur en philosophie K.C. Varadachari (1902-1971) devient son principal ami et fidèle disciple. Il crée le Sahaj Marg Research Institute en 1967, mais meurt 4 ans plus tard. Son fils, K.C. Narayana, est aussi un fidèle parmi les fidèles de Babuji.
En parallèle, Chariji a rencontré Babuji en 1964, il est nommé secrétaire général de la Mission en 70 et entraîne Babuji en Occident en 72. Alors qu'il est gravement malade, Babuji désigne Chariji comme son successeur dès 1974, enseigne-t-on à la SRCM.
La version de cet événement rapportée par K.C. Narayana est très voisine, mais elle apporte un autre éclairage : "Frère Parthasarathi a été nommé Président de la SRCM en Mars 1974. Les mots Représentant Spirituel ne sont pas dans le document original. Ce document n’a pas été attesté par des témoins. J’ai été un des membres du Working Committee nommé par Rev. Babuji Maharaj, et j’ai été le premier à dire que ce document n’était pas un faux ; par contre, celui présenté par un des fils de notre Maître en était un."
Des querelles de pouvoir incessantes
Des rumeurs courent sur une tentative d'empoisonnement de Chariji avec de l'arsenic. Ce qui est sûr, c'est que l'actuel président de la SRCM fondée par Babuji est Shri Umesh Chandra Saxena, le fils même de Babuji. Apparemment, une fraction minoritaire du nord, depuis Shahjahanpur (Uttar Pradesh), a refusé de reconnaître Chariji. Différents procès les ont ainsi opposé à la nouvelle SRCM, société à but non lucratif enregistrée en Californie par Chariji.
Enfin, K.C. Narayana a fondé l'Institute of Sri Ram Chandra Consciousness en août 1991, une organisation dissidente de la SRCM. En effet, l'ISRC ne se reconnaît qu'un seul maître éternellement présent, Babuji. Elle réfute le droit de Chariji à le représenter spirituellement. En 1979, Babuji disait à Narayana : "J’ai de grands espoirs en vous. Je souhaite que vous et Parthasarathi fassiez ensemble ce travail." Narayana n'a sans doute pas supporté l'ombre que Chariji lui faisait.
En résumé, et contrairement à l'histoire officielle, Chariji n'est donc que l'un des multiples successeurs de Lalaji. Mais c'est celui qui a le mieux réussi…
Bref historique non officiel de la Shri Ram Chandra Mission
En 1945, Babuji fonde la Shri Ram Chandra Mission, association destinée à promouvoir le Sahaj Marg, un enseignement spirituel librement inspiré de ses rares contacts avec Mahatma Ramchandra Ji, premier Maître Soufi hindou non musulman.
Au cours des années suivantes, le Sahaj Marg et la Mission se développent peu à peu, principalement dans le nord de l’Inde. Dès la fin des années 60, victime de son succès, Babuji est confronté à certaines dérives de l’enseignement du Sahaj Marg et aux problèmes matériels et financiers qu’impose la croissance de la Mission. Ces difficultés dénoncées par le Docteur K.C. Varadachari qui craint une perte de spiritualité du mouvement sont ignorées par Babuji.
Au contraire, Babuji laisse venir à lui des personnalités avides de pouvoir et favorise leur progression dans la hiérarchie naissante de la SRCM. Avec eux, et notamment Rajagopalachari, son influence s’étend vers le Sud de l’Inde et il part à la conquête de l’Occident dès le début des années 70.
Les années 80 sont marquées par de multiples querelles de succession qui commencent avant la mort de Babuji. Rajagopalachari prend la tête de la SRCM à sa mort et s’impose comme leader spirituel, essentiellement grâce à l’aide des occidentaux. Il privilégie de suite la croissance numérique au détriment de l’enseignement spirituel qui ne cesse de se dégrader, et principalement en Occident.
Au cours des années 90, la croissance faiblit malgré les nombreux ashrams qui ont vu le jour. Chari comprend qu’il ne progressera plus guère en Occident. Il jette alors toutes ses forces vers l’Inde qu’il avait quelque peu négligée : croissance numérique et développement matériel sur fonds occidentaux.
Au milieu de la première décennie du nouveau millénaire, alors qu’il s’aperçoit que même en Inde la croissance est limitée, il multiplie les réalisations matérielles : école, centres de retraites, etc.
Chari tente de laisser son nom dans l’Histoire. C’est son dernier baroud…
L'histoire officielle
Sahaj Marg : enseignement spirituel issu du Raja yoga, créé par Lalaji
Shri Ram chandra Mission : association qui promeut le Sahaj Marg, créée par Babuji
La Shri Ram Chandra Mission nous enseigne que Chariji a succédé à Babuji qui lui-même avait succédé naturellement à Lalaji selon une lignée presque filiale. Et le Sahaj Marg aurait été créé ex-nihilo par ce premier Gourou dès la fin du XIXème siècle.
Les véritables origines du Sahaj Marg
Une origine soufiste volontairement oubliée
Maulana Fazl Ahmad Khan (Hujur Maharaj), né à Raipur dans l'Uttar Pradesh en 1857, était un Maître musulman de l'ordre Soufi de la Naqshbandiyya. Son disciple et successeur, Mahatma Ramchandra Ji (1873-1931), est devenu le premier Maître Soufi non musulman en 1896.
Ses nombreux disciples ont fondé un mouvement issu de son enseignement, le Ramashram Satsang, dans le nord de l'Inde. Parmi les plus importants, on peut citer le Docteur Chaturbhuj Sahai Ji (1883-1957) qui a créé une branche de ce mouvement dés 1930 à Ethath puis à Mathurah dans l'Uttar Pradesh, actuellement dirigée par son fils Hemendra Kumar Ji ; ou bien encore Thakur Saheb Shri Ram Singh Ji (1898-1971) qui a créé une autre branche à Jaipur dans le Rajasthan, actuellement dirigée par son fils Shri Narayan Singh.
Entre 1922 et 1931, Babuji (1899-1983) a rencontré à de rares occasions Mahatma Ramchandra Ji qu'il surnomme affectueusement Lalaji. Celui-ci aurait dit au Docteur Chaturbhuj Sahai Ji en 1930, soit peu de temps avant sa mort : "La part du travail que je n'ai pu finir, c'est à toi de l'accomplir maintenant", d'après le Ramashram Satsang de Mhaturah.
Mais d'après Chariji, le défunt Lalaji aurait établi une inter-connexion avec Babuji en 1944 ou 45 pour le désigner comme son successeur. Quoi qu'il en soit, Babuji fonde la Shri Ram Chandra Mission, association enregistrée à Lucknow, capitale de l'état d'Uttar Pradesh, en 1945. Plus aucune référence directe au Soufisme n'est faite…
Babuji et les prétendants à sa succession
Les années passent, Babuji a 2 filles et 4 fils, il acquière une certaine renommée et la SRCM se développe. Le célèbre docteur en philosophie K.C. Varadachari (1902-1971) devient son principal ami et fidèle disciple. Il crée le Sahaj Marg Research Institute en 1967, mais meurt 4 ans plus tard. Son fils, K.C. Narayana, est aussi un fidèle parmi les fidèles de Babuji.
En parallèle, Chariji a rencontré Babuji en 1964, il est nommé secrétaire général de la Mission en 70 et entraîne Babuji en Occident en 72. Alors qu'il est gravement malade, Babuji désigne Chariji comme son successeur dès 1974, enseigne-t-on à la SRCM.
La version de cet événement rapportée par K.C. Narayana est très voisine, mais elle apporte un autre éclairage : "Frère Parthasarathi a été nommé Président de la SRCM en Mars 1974. Les mots Représentant Spirituel ne sont pas dans le document original. Ce document n’a pas été attesté par des témoins. J’ai été un des membres du Working Committee nommé par Rev. Babuji Maharaj, et j’ai été le premier à dire que ce document n’était pas un faux ; par contre, celui présenté par un des fils de notre Maître en était un."
Des querelles de pouvoir incessantes
Des rumeurs courent sur une tentative d'empoisonnement de Chariji avec de l'arsenic. Ce qui est sûr, c'est que l'actuel président de la SRCM fondée par Babuji est Shri Umesh Chandra Saxena, le fils même de Babuji. Apparemment, une fraction minoritaire du nord, depuis Shahjahanpur (Uttar Pradesh), a refusé de reconnaître Chariji. Différents procès les ont ainsi opposé à la nouvelle SRCM, société à but non lucratif enregistrée en Californie par Chariji.
Enfin, K.C. Narayana a fondé l'Institute of Sri Ram Chandra Consciousness en août 1991, une organisation dissidente de la SRCM. En effet, l'ISRC ne se reconnaît qu'un seul maître éternellement présent, Babuji. Elle réfute le droit de Chariji à le représenter spirituellement. En 1979, Babuji disait à Narayana : "J’ai de grands espoirs en vous. Je souhaite que vous et Parthasarathi fassiez ensemble ce travail." Narayana n'a sans doute pas supporté l'ombre que Chariji lui faisait.
En résumé, et contrairement à l'histoire officielle, Chariji n'est donc que l'un des multiples successeurs de Lalaji. Mais c'est celui qui a le mieux réussi…
Bref historique non officiel de la Shri Ram Chandra Mission
En 1945, Babuji fonde la Shri Ram Chandra Mission, association destinée à promouvoir le Sahaj Marg, un enseignement spirituel librement inspiré de ses rares contacts avec Mahatma Ramchandra Ji, premier Maître Soufi hindou non musulman.
Au cours des années suivantes, le Sahaj Marg et la Mission se développent peu à peu, principalement dans le nord de l’Inde. Dès la fin des années 60, victime de son succès, Babuji est confronté à certaines dérives de l’enseignement du Sahaj Marg et aux problèmes matériels et financiers qu’impose la croissance de la Mission. Ces difficultés dénoncées par le Docteur K.C. Varadachari qui craint une perte de spiritualité du mouvement sont ignorées par Babuji.
Au contraire, Babuji laisse venir à lui des personnalités avides de pouvoir et favorise leur progression dans la hiérarchie naissante de la SRCM. Avec eux, et notamment Rajagopalachari, son influence s’étend vers le Sud de l’Inde et il part à la conquête de l’Occident dès le début des années 70.
Les années 80 sont marquées par de multiples querelles de succession qui commencent avant la mort de Babuji. Rajagopalachari prend la tête de la SRCM à sa mort et s’impose comme leader spirituel, essentiellement grâce à l’aide des occidentaux. Il privilégie de suite la croissance numérique au détriment de l’enseignement spirituel qui ne cesse de se dégrader, et principalement en Occident.
Au cours des années 90, la croissance faiblit malgré les nombreux ashrams qui ont vu le jour. Chari comprend qu’il ne progressera plus guère en Occident. Il jette alors toutes ses forces vers l’Inde qu’il avait quelque peu négligée : croissance numérique et développement matériel sur fonds occidentaux.
Au milieu de la première décennie du nouveau millénaire, alors qu’il s’aperçoit que même en Inde la croissance est limitée, il multiplie les réalisations matérielles : école, centres de retraites, etc.
Chari tente de laisser son nom dans l’Histoire. C’est son dernier baroud…
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Comment veux-tu que l'on procède, je n'ai pas bien compris ce que tu veux faire.
ReplyDeletePour ma part, je suis ok avec le contenu des 2 textes que tu présentes.
Christian
Bonjour Alexis...
ReplyDeleteBon Bouleau...Je ne trouve rien de plus excepte ceci...qui vient du site ISRC sous l'histoire du Dr. Varadachari: c'est tellement pas claire que je me demande si il y a quelque chose de cache ci-dessous:
Est-ce qu'il y a "meurtre d'honneur" ici ou quoi?? Il semble y avoir 2 Maitres??
Et c'est quoi ses "alertes" (dernier paragraphe) de la voie vers le Divin? et le MARG?
Voici le contenu: pour ton analyse et conclusion!!! Pour le complet voir:http://www.sriramchandra.org/ sous "OUR MASTER" et sous le "Rev. Dr. KCV's Story"
His first daughter Padmini was married on 26th May 1961. This was a marriage with his cousin Y.K.Srinivasan who was totally devoted to him and his wife and who treated them as their gurus. He is the son of Sri.Narasimhachariar, his uncle. But his daughter did not like the alliance and opted for a marriage with some one outside the family tradition and culture. Master Sri Ramchandraji did send a note to Padmini and also Rs.101/-. Doctor felt that there is change in her and prayed that it be permanent. Master wrote to him that his Master remained at Tirupati with him for several days together and this he (master) could observe on 24th May and also continued to say that he left doctors house on 26th May at 10-55 P.M. He said further that he is so happy with this marriage and offered prayer again for the long life and the prosperity of the couple. But his daughter died on 23rd Nov 63. His attitude to this unfortunate incident may be seen from the following line he wrote to his Master. "Yes: God's ways are inscrutable and I had not even the inkling of this kind to come. I have had disgrace in profession, disasters in personal life but this threat to honor and now death I never thought would be my portion. Indeed this has been a shock to faith on the part of onlookers and perhaps even of abhyasis." In a letter to his son Narayana who felt that the talk of Yoga and Grace of Master are bordering on non sense he wrote " I am speaking or writing to you in all frankness and God has indeed punished us because we did not know human nature, of children, of sisters or boys and so on and friends too. We can be beguiled and misled and this is what makes one seek to arrive at that knowledge that cannot deceive and that is a gift of God. Punishment is for reformation, not retribution. It is when guided by God a real siksha, training in Divine Life. Know all as the gifts of a most benevolent guru - God. Nothing can happen without His will, and His will is just and good. We are children of Risis and I confess to having belonged to the family of Plato and so are you."
He wrote in his personal notes that " It may be necessary that those who have sought the highest must be tested sorely in their faith and in their utter surrender - by being granted disease(incurable), disgrace, disaster in their public and social and familial life, and death too - may be these the steps on the ladder of ascent to divinisation. May be they have to take place simultaneously or indeed divinisation is marked by these centers. I do not know whether the playground of God developing in me and the 'death meeting its death': of course it is clear that death has occurred here. I am not much concerned with my personal loss - it has been of great comfort to feel that a load of anxiety about her future has been removed from my mind. ... But the manner it has happened is however very unsatisfactory to those who claim to achieve 'Soul' and 'mind' transformations by the transmissions. Everybody will get over this sudden catastrophe - whom does not time heal? - But this is a deep test for the Sahaj Marg - even as the Master's son's event a few years ago - this will be having a shattering effect. Master may very rightly think, that all these are trivial in the life of the abhyasi and those who seek the refuge of this Path, but I see the shattering effect on faith in the marga itself." Mark his attention to the system and his love for the Path.
Et plus tard...
Consequent to the deliberations of the seminar in 1969 and discussions Master had with him, a confidential circular was issued to the Preceptors/Prefects of SRCM where in clear guidelines were given regarding the spiritual work. To quote from the circular dated 24th feb.1970 "It must be noted that our purpose is not to fill the Mission with useless persons. It is our duty to help and train the hungry souls trying to produce hunger in others who are not still up to the mark. Those who are totally immune to spiritual life may not be taken into Sahaj Marg- this pious work of realization. The path is smooth but cannot be trodden by rough persons." "When it is very clear that the prospective member is more keen in the fulfillment of his worldly desires only and not in the higher spiritual values, he may not be admitted unless and until the preceptor is sure that the person, by his labour, will take the turn at some near future. The moral and spiritual development of the abhyasis must be in the view of the preceptor." Though Master felt this instruction was enough to rectify the defects pointed out to him, these were practiced more in breach, as already the tendency to popularize rather than propagate the system got established as the way to be followed in the Mission. Dr.K.C.Varadachari was a passive spectator to this trend and grieved more in his heart than expressed to others.
Dr.K.C.Varadachari himself was restless till the last day to merge in the Ultimate and while expressing his anguish, also stated that other senior abhyasis did not think he has attained oneness with Ultimate as stated by the Master. He has advanced in the path to such an extent that the Master observed in his letter dated 24th June 1969 " You have written that sometimes you feel absorbed seeking to move swiftly to the centre. There is no change at all in your state. It is a changeless condition as I say. A little bit of humanity is there as it ought to be and so you feel the difference. In the beginning your inclination was to reach the Centre, a tinge of it is still there so you feel seeking to move swiftly to the Centre. Nothingness or negation is your condition, which will itself disappear. The Master stated again in his letter (21st June 1970) to him that "I can say with certainty that you are in Absolute Reality without minding what my lady student has said." The last state of identity, which is bound to be there till the last day of Maha Pralaya as asserted by the Master in the book 'Efficacy of Rajayoga' was enough for him to feel restless to have mergence that is total.
The jealous and envious unable to accept that some one who came into the system much later than themselves should gain such progress started talking of him slightly. This however was rejected by the Master. Talking advantage of the talk of senior persons certain less advanced souls also, however continued to talk of his not reaching the Ultimate even after his demise forgetting the normal etiquette of not talking slighting elders and more so when they left the mortal coil.
He was not happy with the remarks made by the irresponsible and also the undue haste with which the organization of SRCM was sought to be spread giving away certain fundamental principles of spirituality. In his letter to the Master on 18th June 1970 he wrote " I fully realize that you require freedom from the organizational work for the sake of spiritual work. I trust everyone will cooperate with you. But I must utter a word of warning, if I ought not to be misunderstood. Let us not commercialize our Mission in out haste to secure financial stability for the Mission, and embark upon works which are not immediately helpful to spiritual development of the abhyasis. We have to imbibe the sense of Mission- Spiritual and not mix it up with other ends. If I am not to be misunderstood, I believe some things can be thrashed out with other seekers who also know about the deviations that take place in spiritual work. I trust you will not misunderstand me." His problem in sadhana was more serious. He wrote in the letter. " I had asked the question, why even in a very high state far above the circles or rings of splendour there is growth of resistance to the Ultimate dissolution or absorption or mergence." "It has of course grave consequences in our appraisal of the ultimate state possible under our system." However the reply from the Master on 21st June 1970 did not address the anguish expressed by the professor while asserting his status as being in Absolute Reality. It was clear to him the same problem that he faced with the T.T.D. namely promoting the penultimate and secular as superior to the spiritual, is recurring again and found himself too fragile to counter. All the great systems of the past lost their value because yoga was forgotten and their philosophies of knowledge and love were given importance. He was finding even in this new system the stress is being made on the concepts of love, remembrance and very many quasi spiritual ideas which are also prevalent in other systems and the uniqueness of methods of sadhana and methods of evaluation being ignored. He could palpably feel the lack of serious attention to perfect the system of evaluation and upholding the claims made by the Master. There was no interest to study and examine the claims of the Master regarding the various spiritual points like A, B and the locations of the various knots in the physical frame and present to the world the system as a breakthrough in spirituality. From his point of view the location of the various points and knots in the physical frame is the unique practical contribution of Master Sri Ramchandra Maharaj. His concern was spiritual renaissance but what he found was expansion of the secular and mundane however brilliant it might be. Marketing of the SRCM rather than spreading the spirituality as the Mission was perceived by him as a curvature that was developing and he found himself helpless to remedy or rectify. In a world that is dominated by the glitter and gold the gaudy takes the cake, leaving the barren spiritual that is tasteless, odorless, colourless and plain. Yet there are souls that seek to drink the nectar in the dreary waste of the Divine, devoid of all attention and ostentation. His service is available for those who seek spirituality and nothing else.
Est-ce que tu a lu cette section et qu'elle est ta conclusion???
Ce n'est peut-etre pas tellement important pour le Sahaj Marg mais plutot pour tout les sentiers qui parvient de cette "lignee" .....
Merci de ton bouleau...
don
Désolé de vous avoir lachés, j'étais parti prendre qqs vacancances...
ReplyDeleteDon, je n'ai pas encore lu attentivement le texte de l'ISRC, mais je vais regarder. Je te tiens au courant.
Christian, ce que je propose, c'est de réaliser une présentation plus objective de la SRCM et du Sahaj Marg que celle qui est faite par leur site web. J'avais essayé d'en faire une moi-même il y a qqs années. elle est sur mon site http://membres.lycos.fr/mielk, mais tu peux la retrouver aussi sur ce blog quasi inchangée. Elle a un grand défaut, je l'ai faite tout seul avec les seuls éléments dont je disposais, et ce n'est sûrement pas très objectif. Je voulais donc vous proposer de refaire ce travail de présentation à plusieurs et avec les nouveaux éléments que vous avez découverts et même d'autres que vous pouvez avoir...
J'ai commencé par ces 2 textes qui resituent la SRCM dans une perspective d'évolution historique. Mais il y a beaucoup d'autres choses à dire et ce n'est peut-être pas ça le plus important, mais il faut bien commencer par qqchose ! J'envisageais de faire une synthèse des 2 textes et de la compléter avec vos remarques.
qu'en penses-tu ? As tu une meilleure idée ? qu'en pensent les autres lecteurs ?
Cordialement
Alexis
Bonjour Don,
ReplyDeleteJ'ai lu attentivement ce que tu m'as envoyé et puis je suis retourné voir sur les sites web de l'ISRC et d'Imperience.
Je ne sais pas ce qu'il faut penser de tout ce qui y est écrit.
Mais une chose est sûre, et c'est cela qui me parait aujourd'hui le plus important : les présentations de Babuji et du Dr KCV ont été récemment modifiées. Auparavant, il n'y avait aucune critique de Babuji, ce n'est plus le cas aujourd'hui....
Je pense que les blogs et les questionnements de Peter, Ines et Christian à Narayana ont fait évoluer les choses. Encore un point positif pour ces blogs !!!