Les messages de Madeleine
Bonjour d'une vielle ex abhyasi....
Je suis une autre ex abhyasi du Sahaj Marg, où j'ai passé plus de 20 ans de ma vie, arrivée au temps de Babuji.
Les premières années de pratique ont été pour moi positives et pour cela, je suis reconnaissante à Babuji et à Chari. Malheureusement, ces dernières années, j'ai commencé à etre en crise.Je me sentais très triste je ne me reconnaissais plus dans ce que je voyais et entendais, j'avais l'impression d'étouffer et bien sur, j'ai culpabilisé pendant 3 ans (je ne suis pas à la hauteur, je ne suis pas une bonne abhyasi etc...) et enfin, après une longue souffrance, j'ai réussi à me libérer
de mon sens de culpabilité et à m'en aller, ceci, après avoir cherché longtemps et partout une autre voie possible qui me convienne, ce qui n'a pas été facile, bien-sur.
Si j'écris aujourd'hui,c'est seulement pour encourager ceux qui voudraient, mais ne trouvent pas le courage de franchir le pas vers l'air frais !
Par expérience, je sais que c'est dur. On vous dit que vous allez perdre votre condition (quelle condition?), que c'est votre ego qui prend le dessus, on ne peut pas trahir le Maitre comme ça, on va le faire souffrir...etc...
Bien sur, il faut un minimum de courage pour franchir le pas et oser remettre en question ce pour quoi l'on a vécu ces années, mais si l'on considère toute la tristesse que l'on ressent,la culpabilité, le sens d'étouffement, l'impression que l'on ne va plus vers le haut mais que l'on s'étale horizontalement dans la matérialité...si l'on a une VRAIE RECHERCHE SPIRITUELLE, on ne peut pas continuer de se suicider à petit feu comme ça !
Au début, selon moi,la voie vers le haut était ouverte, mais aujourd'hui, où est-elle?Où est la spiritualitè ?
Non, ce n'est pas nous qui avons changé et qui n'avons plus d'aspiration spirituelle, c'est la SRCM qui a Changé et qui ne nous mène plus là où nous voulions aller. ET si la SRCM a changé, qui a changé? Ceux ou celui qui la dirigent.Malheureusement! Où est l'amour? Où est l'humilité? Surement pas dans la quète continuelle à l'expansion et aux financements !
Mais je peux vous assurer, qu'au delà du Sahaj Marg,il existe autre chose !IL y a la vie et aussi la Spiritualité ! Et mème la pureté spirituelle, la pureté que je n'espèrais plus trouver, elle existe encore, dans quelques recoins du globe, auprès de quelques Maitres discrets et humbles, qui ne font pas de publicité et vivent encore dans la plus grande simplicité.
IL me semble que de nombreux abhyasis restent seulement par peur.Si vous sentez la nècessité de partir, OSEZ ! Qu'avez-vous à perdre? Rien ! Mais tout à gagner !
Le Sahaj Marg n'est PAS UNIQUE, comme on nous l'a dit et redit!Le divin serait-il si avare pour se prodiguer seulement à l'intérieur de la SRCM ?
J'ai aussi souvent entendu: oui, mais là, il n'y a pas la transmission!
La transmission,( Vous savez je pense que le Sahaj Marg dérive du soufisme dont a hérité Lalaji de son Maitre sufi (voir livre publié par la SRCM en juillet 2001 "the complete works of Ram Chandra- Lalaji Maharaj volume II). Dans la pratique soufi, il y a la transmission (rien de nouveau donc !) et la transmission est apparemment utilisée lors des premiers stades de la pratique spirituelle sufi (voir livre de thomas Dahnhardt"change and continuity in indian sufism ). Après, ils passent à autre chose.
Donc, la transmission sert, mais jusqu'où ? Et de quel niveau émane-t-elle ? N'y a t-il pas d'autres formes de transmission plus subtiles ou plus basses aussi ? Tout est relatif !
Babuji disait que si un disciple n'est plus convaincu que son Maitre puisse l'amener à Dieu,il a le plein droit d'aller vers un autre Maitre .
Je souhaite une bonne chance à tous les frères et soeurs qui sont en quète sincère !
Madeleine
Bonjour
Pour en revenir aux lignées soufi, il est courant et normal que chaque Maitre génère une (rarement) ou plusieurs lignées. Donc, le Sahaj Marg,(d'ailleurs, le therme Sahaj Marg dérive de la tradition médiévale des "Sant" en Inde ) la branche appelée Sahaj Marg par Babuji, est une branche ou sous-branche parmi tant d'autres du meme tronc, déjà hautement ramifié.
A ce sujet, je recommande vivement à ceux qui lisent l'anglais de lire le livre de Thomas Dahnhardt, chercheur universitaire du centre des études islamiques d'Oxford et enseignant de littérature hurdu et de civilisation islamique en Inde à l'université de Venise, ce livre s'intitule "change and continuity in indian sufism".
D'après Dahnhardt, un autre petit détail nous aurait échappé (si ses informations sont exactes) :Babuji ne s'appellerait pas Ram Chandra mais Madhe Mohan Lal et aurait ensuite pris le nom de son Maitre Ram Chandra de Fategarh.
On nous en a caché bien des choses !
En ce moment, on parle de sous, de corruption, de dégénération,etc... et c'est sans doute important d'ouvrir les yeux sur tout ça, de découvrir les "vérités cachées"..., ça nous aide à remettre les pieds par terre et à nous redimensionner, à retrouver un peu d'humilité...mais le problème principal est la SPIRITUALITE !
Et ce serait la question la plus importante à se poser, car si le Sahaj Marg existe, sa raison première et unique est ou devrait etre la Spiritualité!
Donc, la spiritualité, la vraie, dénudée, dépouillée, essentielle, qui porte à Dieu... cette spiritualité existe encore au sein de la Srcm ?
Peut-on encore évoluer spirituellement en pratiquant le Sahaj Marg d'aujourd'hui, jusqu'au but ultime ?
Rappelons-nous qu'un Maitre peut nous porter jusqu'àu niveau où il se trouve lui-meme, mais pas au-delà.
Essayons de sentir au fond de notre coeur si nous sommes convaincus que le Sahaj Mafg actuel peut nous porter à la fusion avec le divin, là où l'ego n'existe plus ?
N'essayons nous pas de vouloir sauver quelque chose qui est déjà mort ou en fin de vie ?
Le développement matériel et l'expansion numérique n'ont rien à voir avec la spiritualité et le fait qu'il y ait beaucoup de disciples et de bonnes ressources financières ne signifie pas que la spiritualité se porte bien en conséquence ! Souvent, c'est le contraire !
Salut fraternel à tous
Madeleine
Bonjour !
C'est toujours Madeleine, ex abhyasi de plus de 20 ans de sahaj Marg derrière le dos. !
Je voulais ajouter une précision à ce que j'ai écrit hier.
Donc, maintenant,on sait que le Sahaj marg est une branche d'un grand arbre déjà bien touffu !
Mais, des fois, une branche d'un arbre sèche et meurt. Elle sèche et meurt quand la sève n'y arrive plus!
La substance, sa nourriture primordiale,, pour une raison ou pour une autre (à nous d'essayer de comprendre pour quelle raison ),vient à manquer et cesse de l'alimenter!
Alors, quand la substance, la sève vient à manquer,on essaye de combler ce vide en créant d'autres nourritures de nature différente.Et alors, il nait des groupes de discussion,des workshops, des cours de formation,ici et là,des constructions d'ashrams, d'écoles,d'hopitaux(meme si ces derniers sont apparemment louables), mais c'est toujours pour remplir le vide !
On fait croire au peuple du Sahaj marg que ces initiatives sont très importantes, car il faut occuper le peuple ! Mentalement et matériellement, car le peuple ne doit plus penser et ne doit plus se rappeler pourquoi il était arrivé ici au départ et ce qu'il était venu chercher avec un coeur confiant et plein d'espoir!
Et comme le peuple ne doit plus penser,on exige de lui une foi aveugle en éditant par exemple un livre dicté de l'eau-delà !(ou on y croit, ou bien on est pratiquement perdu!) (à noter que dans les traditions spirituelles, il est dit qu'il ne faut pas croire sans avoir fait l'expérience directe, car cela n'a pas de sens et que Chari lui-meme, il y a 20 ans nous disait qu'il fallait écouter son propre coeur et suivre la voix intérieure si elle était en contradiction avec ce que disait meme le Maitre )
Voilà, selon moi, la racine de cette triste histoire !
La substance s'en est allée, car qui la prodiguait n'est plus en mesure de la distiller et tout le monde est en train de tomber dans le piège du remplissage par de la nourriture faite de succédanés !
Et puis, attention !! Il n'est pas sans risques de se trouver sur une branche qui sèche !:Les petites feuilles qui y sont attachées sèchent aussi !Et souvent, elles ne s'en rendent pas compte !!
POur conclure, je vous signale l'existence d'un petit livre singulier, attribué à Kabir (Kabir était considéré par Babuji comme la personne qui avait atteint le niveau spirituel le plus élevé de tous les saints du passé ). Ce livre est très connu en Inde et bizarement inconnu chez nous.En Inde, il en existe des dizaines de versions, et je crois qu'on peut le trouver sur internet ou l'acheter par l'intermédiaire de Amazon.com... Ce petit livre, plutot surprenant, porte vraiement à réfléchir sur ce grand mystere de la spiritualité et à situer le Sahaj marg et à comprendre de quel niveau spirituel ont origine les diverses voies existantes ,
IL s'intitule "the ocean of love",
ANURAG SAGAR de KABIR.
BIen fraternellement
Madeleine
La contribution de Madeleine
Pendant les années de notre permanence dans la SRCM, et encore au temps de Babuji, certains d’entre nous étaient déjà au courant de l’existence, dans le nord de l’Inde, de 5 ou 6 groupes de disciples ou descendants de disciples de Lalaji, qui avaient suivi leur propre chemin, sans avoir reconnu Babuji comme successeur de Lalaji.
Nous savions aussi, par l’autobiographie de Babuji que quelqu’un avait essayé de lui mettre des batons dans les roues, jusqu’à arriver à essayer de mettre fin à ses jours.
A cette époque, nous étions satisfaits de la voie que nous suivions et nous n’avions aucune curiosité pour essayer d’en savoir plus. En outre, l’ambiance qui régnait au sein de la mission, consistait en une « auto-complaisance » significative: nous étions les seuls à bénéficier de la transmission(!), notre Maitre était d’un niveau tel qu’aucun etre de ce niveau ne se serait plus réincarné avant quelques milliers d’années(!), probablement, Il était La Personnalité Spéciale( ?), sans parler aussi du fait d’etre éventuellement précepteur(!).
Et donc, ces disciples de Lalaji qui n’avaient pas reconnu Babuji, qui, pour nous était l’unique successeur légitime, étaient vus au maximum avec commisération et suffisance. Comme dirait Christian, nous faisions partie des arrogants stupides !
Quelques années plus tard, surtout après 99 et particulièrement après le centenaire de la naissance de Babuji, nous avons commencé à ne plus trouver ce que nous avions toujours cherché, c’est à dire que nous sentions que la voie d’accès vers le haut, vers le divin n’était plus ouverte, et considérant le type d’expansion matèrielle-horizontale que la mission développait, nous avons commencé à essayer de comprendre un peu plus les origines du Sahaj Marg, dans le but de trouver une autre voie qui pourrait nous convenir, espérant qu’il existe encore un mouvement avec la meme origine, dans lequel la spiritualité serait encore vivante.
Lors de cette recherche, un des premiers éléments qui a retenu notre attention a été un film (ou plutot 2 films) d’Arnaud Desjardin, tournés en 1973 en Afghanistan et intitulés: «Soufis d’Afghanistan- maitre et disciple » et « au coeur des confrèries » (Alizé diffusion ).
En voyant ces 2 films, nous avons pu constater qu’ils utilisaient aussi une transmission et qu’ils travaillaient avec les memes points de la région du coeur que dans le sahaj marg, qu’ ils faisaient des sittings et l’analogie était vraiement flagrante.
J’ai écrit à Arnaud Desjardin pour en savoir plus long sur ces Maitres. Il m’a répondu que, malheureusement, la plupart d’entre eux avait disparu, morts ou fugitifs, avec l’invasion soviétique.
Après quoi, je suis allée (littéralement) à la recherche d’un livre dont j’avais eu quelques indications et qui aurait prouvé ce que je pensais sur l’origine soufi du sahaj marg. Ce livre est :« Lakshvedhi Genealogy », la chronologie généalogique des saints, avant et après Mahatma Ram Chandraji Maharaj de Fatehgarh (Lalaji), dans l’ordre des Naqshbandia Mujaddidia , écrit par B.B Basuk (première édition en hindi en 1973, troisième édition en anglais en 1985 ).
J’ai constaté par la suite que Dahnhardt l’avait inséré dans la bibliographie de son livre.
Voici quelques informations tirées de ce livre, avec le bénéfice du doute, bien sur, car les recherches indiennes et les exposés sont souvent pas très clairs, déjà seulement par le simple fait qu’ils attribuent souvent à une meme personne, plusieurs noms différents... :
- premier point: l’origine soufi du sahaj marg y était confirmée- Basuk déclare qu’en 1984, il avait été invité à Madras du 29 avril au 1er mai pour le 85ème anniversaire de la naissance de Babuji et qu’il avait des contacts avec des abhyasis et des précepteurs de la mission. Donc, dans la SRCM, on le connaissait et on connaissait sans doute ses recherches!
- Autre point : A la mort de Lalaji, Babuji aurait continué à fréquenter très souvent le satsang de Shri Chaturbhuj Sahaj à Matura et celui de Shri Krishna Lal à Sikanderabad, ces deux derniers étant apparemment deux des représentants successeurs légitimes de Lalaji (heir). ( Krishna Lal aurait été nommé successeur de Lalaji en 1921, donc 10 ans avant sa mort )
- Dernier point: cette lecture, pour la première fois, nous a mis devant le fait, pour nous difficile à accepter, qu’un Maitre puisse avoir plus d’un successeur légitime et que cela soit tout à fait normal et naturel.
En effet, en ce qui concerne ce dernier point, dans le passé et encore aujourd’hui des fois, il était tout à fait normal qu’un Maitre envoie, avant sa mort, ses meilleurs disciples, travailler chacun, dans une zone géographique différente. Et c’est ce qu’aurait fait Lalaji.
De meme qu’il était normal pour un disciple de suivre plusieurs Maitres le long de son parcours spirituel, les Maitres étant de niveaux diffèrents, et c’était meme parfois le Maitre lui-meme qui envoyait son disciple chez un autre Maitre, pour continuer son chemin. Tout était très ouvert !
Et c’est aussi ce qu’aurait fait Lalaji, en tant que disciple, en commençant par le soufisme et en continuant avec la pratique de la Sant Mat. Et ceci sans culpabiliser ni « trahir » quiconque !
Aujourd’hui, toutes ces ramifications peuvent peut-etre permettre à chacun de nous ,de trouver ce qui convient le mieux à chacun et, si l’on y croit, on peut penser que chacun de nous est envoyé là où il doit aller!
Rappelons nous que si la voie que l’on suit n’est pas la bonne, on ne va pas bien loin, meme si souvent on croit qu’on est allé loin !Le problème se pose seulement quand un successeur se déclare etre l’unique successeur légitime!
A ce point, je voudrais mettre en évidence quelques « imprécisions » qui ont été rapportées par Babuji sur l’origine du Sahaj Marg et qui sont encore en cours au sein de la SRCM. Il faut tenir compte que, de la mort de Lalaji à la fondation de la SRCM et à l’arrivée des premiers disciples de Babuji, plus de 10 ans sont passés... on sait que le temps efface tout et fait tout oublier... :
-Lalaji aurait eu un maitre et peut-etre plus d’un
-l’origine en partie soufi, du système est, aujourd’hui sans aucun doute
-Les écrits de Lalaji n’auraient pas disparu, comme dans la fable de la SRCM, dans laquelle on nous raconte qu’une domestique aurait vendu tous les écrits de Lalaji, pensant que c’était des papiers à jeter. Les écrits de Lalaji apparemment existent encore, ont été écrits en urdu, certains ont été traduits en anglais, mais ils n’ont jamais été mis à notre connaissance dans la SRCM, sinon en 2001, avec le livre « The Complete works of Ram Chandra-Lalaji- volume II », mais pour une brève période( vu qu’il a pratiquement disparu de la circulation), aussi pour le fait qu’il traitait d’un enseignement bien différent de celui du Sahaj Marg et où l’on peut comprendre que la soit-disant simplification de ce dernier n’est autre que la réduction et l’amputation de l’enseignement de Lalaji.
-La pratique spirituelle enseignée par Babuji ne correspond pas à celle enseignée par Lalaji.
-Lalaji aurait nommé au moins 2 successeurs (heirs)
-Lalaji n’aurait pas découvert la région centrale. Ce point est le plus difficile et en parler n’est pas évident! Mais, de fait, le concept de région centrale a été repris par Lalaji suite à son contact avec les Radhasoami (et en lisant la littérature radhasoami qui est précédente, on peut en avoir la confirmation).
-A ces « imprécisions », il ne pouvait manquer, pour complèter le tableau, le changement de son propre nom contre celui de son Maitre.
Je finis en vous redonnant les références des livres qui, selon moi, aident à comprendre mieux tout ça, si on veut aprofondir certains points :
---« The complete works of Ram Chandra –Lalaji- volume II , édité par la meme SRCM à 7000 copies en juillet 2001 et il semble que ce livre ait disparu de la circulation, bizarrement,il n’y en a plus trace nulle part ! Il est devenu tabou ! La seule façon de se le procurer est de se le faire prèter par un abhyasi qui est ou était abonné à vie et qui l’aura reçu systématiquement à l’époque. Dans ce livre, Lalaji part de son expérience soufi pour aboutir à son expérience Sant Mat, qu’il développe largement.
--- le livre du chercheur Thomas Dahnhardt. : « Change and continuity in indian sufism « . Vous y saurez beaucoup de choses sur Lalaji.
--« -L’Anurag Sagar . » « the ocean of love « attribué à Kabir. On y comprend beaucoup de choses sur le pourquoi des maitres de différents niveaux! Et quels sont ces niveaux.
--- Le livres de Kirpal Singh (un des maitres dela Sant Mat ): « la roue de la vie, le mystère de la mort « et de nombreux autres livres sur le site :www.ruhanisatsangusa.org, qui donnent une explication beaucoup plus claire et aprofondie que ce que nous avons pu lire dans le Sahaj Marg, sur la spiritualité.
--- Les livres de Baba Sawan Singh (un autre Maitre de la Sant Mat)( si vous réussissez à les trouver) : « philosophy of the Masters ». 6 ou 7 volumes
---« Sar Bachan » de Soamiji Maharaj.
Ils sont difficiles à dégoter, mais leur lecture vaut la peine . Ils sont en anglais.
Bien sur, ce ne sont que des livres, et ils servent à nous retirer quelques idées toutes faites ou préjugés ou à mieux nous informer, mais il reste toujours vrai que rien ne vaut le contact direct avec les Maitres et une pratique valide avec leur aide.
Voilà, je crois qu’avec cette lettre, j’ai conclus mon intervention sur les blogs, car franchement, je n’ai plus envie d’explorer plus au-delà! J’ai passé de nombreuses années avec ces recherches et il me semblait juste d’en communiquer le fruit.
Je salue tous les frères et soeurs de tout coeur.
Bien fraternellement
Madeleine
Je suis une autre ex abhyasi du Sahaj Marg, où j'ai passé plus de 20 ans de ma vie, arrivée au temps de Babuji.
Les premières années de pratique ont été pour moi positives et pour cela, je suis reconnaissante à Babuji et à Chari. Malheureusement, ces dernières années, j'ai commencé à etre en crise.Je me sentais très triste je ne me reconnaissais plus dans ce que je voyais et entendais, j'avais l'impression d'étouffer et bien sur, j'ai culpabilisé pendant 3 ans (je ne suis pas à la hauteur, je ne suis pas une bonne abhyasi etc...) et enfin, après une longue souffrance, j'ai réussi à me libérer
de mon sens de culpabilité et à m'en aller, ceci, après avoir cherché longtemps et partout une autre voie possible qui me convienne, ce qui n'a pas été facile, bien-sur.
Si j'écris aujourd'hui,c'est seulement pour encourager ceux qui voudraient, mais ne trouvent pas le courage de franchir le pas vers l'air frais !
Par expérience, je sais que c'est dur. On vous dit que vous allez perdre votre condition (quelle condition?), que c'est votre ego qui prend le dessus, on ne peut pas trahir le Maitre comme ça, on va le faire souffrir...etc...
Bien sur, il faut un minimum de courage pour franchir le pas et oser remettre en question ce pour quoi l'on a vécu ces années, mais si l'on considère toute la tristesse que l'on ressent,la culpabilité, le sens d'étouffement, l'impression que l'on ne va plus vers le haut mais que l'on s'étale horizontalement dans la matérialité...si l'on a une VRAIE RECHERCHE SPIRITUELLE, on ne peut pas continuer de se suicider à petit feu comme ça !
Au début, selon moi,la voie vers le haut était ouverte, mais aujourd'hui, où est-elle?Où est la spiritualitè ?
Non, ce n'est pas nous qui avons changé et qui n'avons plus d'aspiration spirituelle, c'est la SRCM qui a Changé et qui ne nous mène plus là où nous voulions aller. ET si la SRCM a changé, qui a changé? Ceux ou celui qui la dirigent.Malheureusement! Où est l'amour? Où est l'humilité? Surement pas dans la quète continuelle à l'expansion et aux financements !
Mais je peux vous assurer, qu'au delà du Sahaj Marg,il existe autre chose !IL y a la vie et aussi la Spiritualité ! Et mème la pureté spirituelle, la pureté que je n'espèrais plus trouver, elle existe encore, dans quelques recoins du globe, auprès de quelques Maitres discrets et humbles, qui ne font pas de publicité et vivent encore dans la plus grande simplicité.
IL me semble que de nombreux abhyasis restent seulement par peur.Si vous sentez la nècessité de partir, OSEZ ! Qu'avez-vous à perdre? Rien ! Mais tout à gagner !
Le Sahaj Marg n'est PAS UNIQUE, comme on nous l'a dit et redit!Le divin serait-il si avare pour se prodiguer seulement à l'intérieur de la SRCM ?
J'ai aussi souvent entendu: oui, mais là, il n'y a pas la transmission!
La transmission,( Vous savez je pense que le Sahaj Marg dérive du soufisme dont a hérité Lalaji de son Maitre sufi (voir livre publié par la SRCM en juillet 2001 "the complete works of Ram Chandra- Lalaji Maharaj volume II). Dans la pratique soufi, il y a la transmission (rien de nouveau donc !) et la transmission est apparemment utilisée lors des premiers stades de la pratique spirituelle sufi (voir livre de thomas Dahnhardt"change and continuity in indian sufism ). Après, ils passent à autre chose.
Donc, la transmission sert, mais jusqu'où ? Et de quel niveau émane-t-elle ? N'y a t-il pas d'autres formes de transmission plus subtiles ou plus basses aussi ? Tout est relatif !
Babuji disait que si un disciple n'est plus convaincu que son Maitre puisse l'amener à Dieu,il a le plein droit d'aller vers un autre Maitre .
Je souhaite une bonne chance à tous les frères et soeurs qui sont en quète sincère !
Madeleine
Bonjour
Pour en revenir aux lignées soufi, il est courant et normal que chaque Maitre génère une (rarement) ou plusieurs lignées. Donc, le Sahaj Marg,(d'ailleurs, le therme Sahaj Marg dérive de la tradition médiévale des "Sant" en Inde ) la branche appelée Sahaj Marg par Babuji, est une branche ou sous-branche parmi tant d'autres du meme tronc, déjà hautement ramifié.
A ce sujet, je recommande vivement à ceux qui lisent l'anglais de lire le livre de Thomas Dahnhardt, chercheur universitaire du centre des études islamiques d'Oxford et enseignant de littérature hurdu et de civilisation islamique en Inde à l'université de Venise, ce livre s'intitule "change and continuity in indian sufism".
D'après Dahnhardt, un autre petit détail nous aurait échappé (si ses informations sont exactes) :Babuji ne s'appellerait pas Ram Chandra mais Madhe Mohan Lal et aurait ensuite pris le nom de son Maitre Ram Chandra de Fategarh.
On nous en a caché bien des choses !
En ce moment, on parle de sous, de corruption, de dégénération,etc... et c'est sans doute important d'ouvrir les yeux sur tout ça, de découvrir les "vérités cachées"..., ça nous aide à remettre les pieds par terre et à nous redimensionner, à retrouver un peu d'humilité...mais le problème principal est la SPIRITUALITE !
Et ce serait la question la plus importante à se poser, car si le Sahaj Marg existe, sa raison première et unique est ou devrait etre la Spiritualité!
Donc, la spiritualité, la vraie, dénudée, dépouillée, essentielle, qui porte à Dieu... cette spiritualité existe encore au sein de la Srcm ?
Peut-on encore évoluer spirituellement en pratiquant le Sahaj Marg d'aujourd'hui, jusqu'au but ultime ?
Rappelons-nous qu'un Maitre peut nous porter jusqu'àu niveau où il se trouve lui-meme, mais pas au-delà.
Essayons de sentir au fond de notre coeur si nous sommes convaincus que le Sahaj Mafg actuel peut nous porter à la fusion avec le divin, là où l'ego n'existe plus ?
N'essayons nous pas de vouloir sauver quelque chose qui est déjà mort ou en fin de vie ?
Le développement matériel et l'expansion numérique n'ont rien à voir avec la spiritualité et le fait qu'il y ait beaucoup de disciples et de bonnes ressources financières ne signifie pas que la spiritualité se porte bien en conséquence ! Souvent, c'est le contraire !
Salut fraternel à tous
Madeleine
Bonjour !
C'est toujours Madeleine, ex abhyasi de plus de 20 ans de sahaj Marg derrière le dos. !
Je voulais ajouter une précision à ce que j'ai écrit hier.
Donc, maintenant,on sait que le Sahaj marg est une branche d'un grand arbre déjà bien touffu !
Mais, des fois, une branche d'un arbre sèche et meurt. Elle sèche et meurt quand la sève n'y arrive plus!
La substance, sa nourriture primordiale,, pour une raison ou pour une autre (à nous d'essayer de comprendre pour quelle raison ),vient à manquer et cesse de l'alimenter!
Alors, quand la substance, la sève vient à manquer,on essaye de combler ce vide en créant d'autres nourritures de nature différente.Et alors, il nait des groupes de discussion,des workshops, des cours de formation,ici et là,des constructions d'ashrams, d'écoles,d'hopitaux(meme si ces derniers sont apparemment louables), mais c'est toujours pour remplir le vide !
On fait croire au peuple du Sahaj marg que ces initiatives sont très importantes, car il faut occuper le peuple ! Mentalement et matériellement, car le peuple ne doit plus penser et ne doit plus se rappeler pourquoi il était arrivé ici au départ et ce qu'il était venu chercher avec un coeur confiant et plein d'espoir!
Et comme le peuple ne doit plus penser,on exige de lui une foi aveugle en éditant par exemple un livre dicté de l'eau-delà !(ou on y croit, ou bien on est pratiquement perdu!) (à noter que dans les traditions spirituelles, il est dit qu'il ne faut pas croire sans avoir fait l'expérience directe, car cela n'a pas de sens et que Chari lui-meme, il y a 20 ans nous disait qu'il fallait écouter son propre coeur et suivre la voix intérieure si elle était en contradiction avec ce que disait meme le Maitre )
Voilà, selon moi, la racine de cette triste histoire !
La substance s'en est allée, car qui la prodiguait n'est plus en mesure de la distiller et tout le monde est en train de tomber dans le piège du remplissage par de la nourriture faite de succédanés !
Et puis, attention !! Il n'est pas sans risques de se trouver sur une branche qui sèche !:Les petites feuilles qui y sont attachées sèchent aussi !Et souvent, elles ne s'en rendent pas compte !!
POur conclure, je vous signale l'existence d'un petit livre singulier, attribué à Kabir (Kabir était considéré par Babuji comme la personne qui avait atteint le niveau spirituel le plus élevé de tous les saints du passé ). Ce livre est très connu en Inde et bizarement inconnu chez nous.En Inde, il en existe des dizaines de versions, et je crois qu'on peut le trouver sur internet ou l'acheter par l'intermédiaire de Amazon.com... Ce petit livre, plutot surprenant, porte vraiement à réfléchir sur ce grand mystere de la spiritualité et à situer le Sahaj marg et à comprendre de quel niveau spirituel ont origine les diverses voies existantes ,
IL s'intitule "the ocean of love",
ANURAG SAGAR de KABIR.
BIen fraternellement
Madeleine
La contribution de Madeleine
Pendant les années de notre permanence dans la SRCM, et encore au temps de Babuji, certains d’entre nous étaient déjà au courant de l’existence, dans le nord de l’Inde, de 5 ou 6 groupes de disciples ou descendants de disciples de Lalaji, qui avaient suivi leur propre chemin, sans avoir reconnu Babuji comme successeur de Lalaji.
Nous savions aussi, par l’autobiographie de Babuji que quelqu’un avait essayé de lui mettre des batons dans les roues, jusqu’à arriver à essayer de mettre fin à ses jours.
A cette époque, nous étions satisfaits de la voie que nous suivions et nous n’avions aucune curiosité pour essayer d’en savoir plus. En outre, l’ambiance qui régnait au sein de la mission, consistait en une « auto-complaisance » significative: nous étions les seuls à bénéficier de la transmission(!), notre Maitre était d’un niveau tel qu’aucun etre de ce niveau ne se serait plus réincarné avant quelques milliers d’années(!), probablement, Il était La Personnalité Spéciale( ?), sans parler aussi du fait d’etre éventuellement précepteur(!).
Et donc, ces disciples de Lalaji qui n’avaient pas reconnu Babuji, qui, pour nous était l’unique successeur légitime, étaient vus au maximum avec commisération et suffisance. Comme dirait Christian, nous faisions partie des arrogants stupides !
Quelques années plus tard, surtout après 99 et particulièrement après le centenaire de la naissance de Babuji, nous avons commencé à ne plus trouver ce que nous avions toujours cherché, c’est à dire que nous sentions que la voie d’accès vers le haut, vers le divin n’était plus ouverte, et considérant le type d’expansion matèrielle-horizontale que la mission développait, nous avons commencé à essayer de comprendre un peu plus les origines du Sahaj Marg, dans le but de trouver une autre voie qui pourrait nous convenir, espérant qu’il existe encore un mouvement avec la meme origine, dans lequel la spiritualité serait encore vivante.
Lors de cette recherche, un des premiers éléments qui a retenu notre attention a été un film (ou plutot 2 films) d’Arnaud Desjardin, tournés en 1973 en Afghanistan et intitulés: «Soufis d’Afghanistan- maitre et disciple » et « au coeur des confrèries » (Alizé diffusion ).
En voyant ces 2 films, nous avons pu constater qu’ils utilisaient aussi une transmission et qu’ils travaillaient avec les memes points de la région du coeur que dans le sahaj marg, qu’ ils faisaient des sittings et l’analogie était vraiement flagrante.
J’ai écrit à Arnaud Desjardin pour en savoir plus long sur ces Maitres. Il m’a répondu que, malheureusement, la plupart d’entre eux avait disparu, morts ou fugitifs, avec l’invasion soviétique.
Après quoi, je suis allée (littéralement) à la recherche d’un livre dont j’avais eu quelques indications et qui aurait prouvé ce que je pensais sur l’origine soufi du sahaj marg. Ce livre est :« Lakshvedhi Genealogy », la chronologie généalogique des saints, avant et après Mahatma Ram Chandraji Maharaj de Fatehgarh (Lalaji), dans l’ordre des Naqshbandia Mujaddidia , écrit par B.B Basuk (première édition en hindi en 1973, troisième édition en anglais en 1985 ).
J’ai constaté par la suite que Dahnhardt l’avait inséré dans la bibliographie de son livre.
Voici quelques informations tirées de ce livre, avec le bénéfice du doute, bien sur, car les recherches indiennes et les exposés sont souvent pas très clairs, déjà seulement par le simple fait qu’ils attribuent souvent à une meme personne, plusieurs noms différents... :
- premier point: l’origine soufi du sahaj marg y était confirmée- Basuk déclare qu’en 1984, il avait été invité à Madras du 29 avril au 1er mai pour le 85ème anniversaire de la naissance de Babuji et qu’il avait des contacts avec des abhyasis et des précepteurs de la mission. Donc, dans la SRCM, on le connaissait et on connaissait sans doute ses recherches!
- Autre point : A la mort de Lalaji, Babuji aurait continué à fréquenter très souvent le satsang de Shri Chaturbhuj Sahaj à Matura et celui de Shri Krishna Lal à Sikanderabad, ces deux derniers étant apparemment deux des représentants successeurs légitimes de Lalaji (heir). ( Krishna Lal aurait été nommé successeur de Lalaji en 1921, donc 10 ans avant sa mort )
- Dernier point: cette lecture, pour la première fois, nous a mis devant le fait, pour nous difficile à accepter, qu’un Maitre puisse avoir plus d’un successeur légitime et que cela soit tout à fait normal et naturel.
En effet, en ce qui concerne ce dernier point, dans le passé et encore aujourd’hui des fois, il était tout à fait normal qu’un Maitre envoie, avant sa mort, ses meilleurs disciples, travailler chacun, dans une zone géographique différente. Et c’est ce qu’aurait fait Lalaji.
De meme qu’il était normal pour un disciple de suivre plusieurs Maitres le long de son parcours spirituel, les Maitres étant de niveaux diffèrents, et c’était meme parfois le Maitre lui-meme qui envoyait son disciple chez un autre Maitre, pour continuer son chemin. Tout était très ouvert !
Et c’est aussi ce qu’aurait fait Lalaji, en tant que disciple, en commençant par le soufisme et en continuant avec la pratique de la Sant Mat. Et ceci sans culpabiliser ni « trahir » quiconque !
Aujourd’hui, toutes ces ramifications peuvent peut-etre permettre à chacun de nous ,de trouver ce qui convient le mieux à chacun et, si l’on y croit, on peut penser que chacun de nous est envoyé là où il doit aller!
Rappelons nous que si la voie que l’on suit n’est pas la bonne, on ne va pas bien loin, meme si souvent on croit qu’on est allé loin !Le problème se pose seulement quand un successeur se déclare etre l’unique successeur légitime!
A ce point, je voudrais mettre en évidence quelques « imprécisions » qui ont été rapportées par Babuji sur l’origine du Sahaj Marg et qui sont encore en cours au sein de la SRCM. Il faut tenir compte que, de la mort de Lalaji à la fondation de la SRCM et à l’arrivée des premiers disciples de Babuji, plus de 10 ans sont passés... on sait que le temps efface tout et fait tout oublier... :
-Lalaji aurait eu un maitre et peut-etre plus d’un
-l’origine en partie soufi, du système est, aujourd’hui sans aucun doute
-Les écrits de Lalaji n’auraient pas disparu, comme dans la fable de la SRCM, dans laquelle on nous raconte qu’une domestique aurait vendu tous les écrits de Lalaji, pensant que c’était des papiers à jeter. Les écrits de Lalaji apparemment existent encore, ont été écrits en urdu, certains ont été traduits en anglais, mais ils n’ont jamais été mis à notre connaissance dans la SRCM, sinon en 2001, avec le livre « The Complete works of Ram Chandra-Lalaji- volume II », mais pour une brève période( vu qu’il a pratiquement disparu de la circulation), aussi pour le fait qu’il traitait d’un enseignement bien différent de celui du Sahaj Marg et où l’on peut comprendre que la soit-disant simplification de ce dernier n’est autre que la réduction et l’amputation de l’enseignement de Lalaji.
-La pratique spirituelle enseignée par Babuji ne correspond pas à celle enseignée par Lalaji.
-Lalaji aurait nommé au moins 2 successeurs (heirs)
-Lalaji n’aurait pas découvert la région centrale. Ce point est le plus difficile et en parler n’est pas évident! Mais, de fait, le concept de région centrale a été repris par Lalaji suite à son contact avec les Radhasoami (et en lisant la littérature radhasoami qui est précédente, on peut en avoir la confirmation).
-A ces « imprécisions », il ne pouvait manquer, pour complèter le tableau, le changement de son propre nom contre celui de son Maitre.
Je finis en vous redonnant les références des livres qui, selon moi, aident à comprendre mieux tout ça, si on veut aprofondir certains points :
---« The complete works of Ram Chandra –Lalaji- volume II , édité par la meme SRCM à 7000 copies en juillet 2001 et il semble que ce livre ait disparu de la circulation, bizarrement,il n’y en a plus trace nulle part ! Il est devenu tabou ! La seule façon de se le procurer est de se le faire prèter par un abhyasi qui est ou était abonné à vie et qui l’aura reçu systématiquement à l’époque. Dans ce livre, Lalaji part de son expérience soufi pour aboutir à son expérience Sant Mat, qu’il développe largement.
--- le livre du chercheur Thomas Dahnhardt. : « Change and continuity in indian sufism « . Vous y saurez beaucoup de choses sur Lalaji.
--« -L’Anurag Sagar . » « the ocean of love « attribué à Kabir. On y comprend beaucoup de choses sur le pourquoi des maitres de différents niveaux! Et quels sont ces niveaux.
--- Le livres de Kirpal Singh (un des maitres dela Sant Mat ): « la roue de la vie, le mystère de la mort « et de nombreux autres livres sur le site :www.ruhanisatsangusa.org, qui donnent une explication beaucoup plus claire et aprofondie que ce que nous avons pu lire dans le Sahaj Marg, sur la spiritualité.
--- Les livres de Baba Sawan Singh (un autre Maitre de la Sant Mat)( si vous réussissez à les trouver) : « philosophy of the Masters ». 6 ou 7 volumes
---« Sar Bachan » de Soamiji Maharaj.
Ils sont difficiles à dégoter, mais leur lecture vaut la peine . Ils sont en anglais.
Bien sur, ce ne sont que des livres, et ils servent à nous retirer quelques idées toutes faites ou préjugés ou à mieux nous informer, mais il reste toujours vrai que rien ne vaut le contact direct avec les Maitres et une pratique valide avec leur aide.
Voilà, je crois qu’avec cette lettre, j’ai conclus mon intervention sur les blogs, car franchement, je n’ai plus envie d’explorer plus au-delà! J’ai passé de nombreuses années avec ces recherches et il me semblait juste d’en communiquer le fruit.
Je salue tous les frères et soeurs de tout coeur.
Bien fraternellement
Madeleine
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